08 - CHARLEVILLE-MEZIERES
Association Numismatique Ardennaise
Traversée d’Ouest en Est par la Meuse, Charleville-Mézières est située en
région
Champagne-Ardenne.
Les
habitants
sont appelés les Carolomacériens.
Le Maréchal de Turenne
Né
à Sedan en 1611,
est
mort à
la bataille de Sasbach en 1675, Henri de La Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne
est le fils cadet du duc Henri de Bouillon.
En
1630, il passe au service de
Louis XIII
et de
Richelieu.
Au cours de la Guerre de Trente Ans il participe à des opérations dans le
Piémont, en Alsace. En 1635 il est nommé maréchal de camp. En 1640 il prend
Turin aux Espagnols.
C’est
en 1643 que
Mazarin
lui donne son bâton de maréchal de France afin de l’attacher au jeune roi ; il
n’a que 33 ans. Il bat les Bavarois en 1644, et il est vaincu en 1645 à
Marienthal. Il gagne la même année la bataille de Nördlingen. Il entre dans
Munich en 1648.
Lors de
la Fronde, il s’oppose à Mazarin, prend le parti des princes. Il repasse dans le
camp des Français et se réconcilie avec la Cour en 1651 suite au départ de
Mazarin. Toujours la même année il épouse une protestante, Charlotte de Caumont.
Après la mort de sa femme en 1666, il se converti au catholicisme en 1668.
Placé à
la tête des troupes royales, il attire Condé dans un piège, et le force à se
retirer dans Paris après l’avoir battu à Étampes.
Turenne
termine la guerre contre Condé et les Espagnols en s’emparant en 1653 de Rethel,
de Mousson, de Sainte-Menehould, en faisant lever le siège d’Arras en 1654, et
en remportant en 1658 l’éclatante victoire des Dunes près de Dunkerque. Elevé à
la dignité exceptionnelle de maréchal général des camps, il fait la conquête en
3 mois de la Flandre en 1667.
Il
vainc les Impériaux en Alsace à la bataille d’Entzheim en octobre 1674, mais,
devant la disproportion des forces, il se replie sur Saverne et Haguenau. Il
n’hésite pas à attaquer les Allemands en plein hiver, fond sur Belfort le 27
décembre 1674, entre dans Mulhouse le 29, bat les Impériaux à Turckheim le 5
janvier 1675 et les force à repasser le Rhin.
Le roi
qui lui donne le commandement de la campagne de 1675.
A sa
mort, il est enseveli à la basilique de Saint-Denis, puis il sera transporté
pendant la Révolution au musée des Monuments. En 1800 il est transféré aux
invalides sur les ordres de
Bonaparte.
Arthur Raimbaud
Arthur Rimbaud
est né à Charleville
le 20
octobre
1854. Le
génie de Rimbaud vaut à Charleville-Mézières, sa ville natale, une notoriété
internationale.
En 17
ans, il aura traversé l'Europe : Stuttgart, Milan, Gênes, Vienne ; il s'engage
dans l'armée hollandaise qui le mène à Batavia. Retour à Charleville puis départ
pour Chypre où il travaille quelques mois. Commence alors l'épopée africaine où
il sera employé dans des sociétés commerciales.
Rimbaud
passe à Charleville une partie de son adolescence. La présence du poète est
visible partout : Musée Rimbaud, Maison des Ailleurs, parcours Rimbaud...
Sa
mère, délaissée par son époux, a fort à faire avec ses quatre enfants qu'elle
dirige d'une main de fer. Arthur, le futur révolté, se démarque au collège par
l'excellence de ses notes. C'est entre seize et vingt ans que Jean Nicolas
Arthur Rimbaud va produire une poésie nouvelle qu'il veut sans entrave, loin des
rigueurs académiques.
A
plusieurs reprises, il a envoyé des poèmes aux Parnassiens... sans suite.
Jusqu'à ce qu'un certain Paul Verlaine, enthousiasmé par « Le bateau ivre »,
l'introduise dans les cercles poétiques parisiens. Le jeune poète s'y distingue
plus par son comportement odieux que par sa poésie. Commence alors l'errance des
deux poètes : Charleroi, Bruxelles, Londres...
La
relation entre les deux hommes est instable et tumultueuse, tant Verlaine est
obsédé par une réconciliation avec sa femme Mathilde. L'aventure se finit mal.
Pendant cette période, Arthur a écrit « Les Illuminations » et « Une saison
enfer ». Les livres s'entasseront dans un grenier.
A vingt
ans, le poète génial tourne définitivement le dos à la poésie pour entreprendre
une autre aventure, celle de marchand d’armes, qui le clouera sur son lit de
mort atteint d'une synovite ; il sera amputé d'une jambe à Marseille le 10
novembre 1891, à 37 ans.
Il est
enterré dans le caveau familial à Charleville.
Il
faudra des années pour qu'enfin le « voyant » soit reconnu comme un véritable
poète, précurseur d'une écriture qui inspirera de nombreux artistes.
La ville rend hommage à son poète
en lui dédiant deux sites. Le moulin du XVII ème siècle, campé sur un bras de la
Meuse, abrite aujourd'hui le musée Rimbaud, et la maison où il a grandi est
devenue la maison des Ailleurs.
Charles de Gonzague
Charles
de Gonzague était le fils de Louis de Gonzague et d’Henriette de Clèves,
duchesse de Nevers et comtesse de Rethel. Il fut l’un des plus brillants des
princes français de son temps jusqu’à ce qu’il soit appelé à succéder, en 1627,
à son cousin, Vincent Ier, à la tête du duché de Mantoue.
Charles de Gonzague décida, en 1606, de créer une ville ex nihilo. Les travaux
de construction commencèrent en 1608 et durèrent jusque dans les années 1630.
C’est le 23 avril 1608 que Charles de Gonzague donna son nom à la ville :
Charleville.
Profondément pieux et attaché aux principes du concile de Trente, il souhaita
faire de Charleville une citadelle de la Réforme catholique. Les premiers
édifices achevés, dans les années 1620, furent d’ailleurs le collège des
jésuites, le couvent des Carmélites, celui des Capucins, ainsi que le grand
prieuré de la Milice chrétienne, un ordre qu’il avait fondé en 1619 afin de
lutter contre l’Empire Ottoman.
Pour
peupler Charleville, capitale d’une petite principauté qui ne comportait
jusqu’alors que quelques villages, le prince accorda en 1620 à ceux qui
accepteraient de s’y installer d’importants privilèges, de vastes franchises
commerciales et surtout l’immunité face aux poursuites pour dettes, obligations
ou crimes qu’ils pourraient avoir encourues hors de ses terres. Les nouveaux
arrivés se virent attribuer un terrain à charge pour eux de construire une
maison selon les règles édictées par le prince. Centre commercial actif, et
siège d’une importante industrie métallurgique, marquée en particulier par la
production d’armes, la ville prospéra rapidement.
La
mort viendra le faucher dans son palais de Mantoue en 1637, à 57 ans.
L’harmonie des bâtiments de Charleville et la beauté de ses monuments en font à
juste titre une des villes neuves les plus admirées de France.
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Renseignements d'ordre général
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Comment s'y rendre VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente OUI
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