11000 CARCASSONNE		11 - CARCASSONNE Basilique Saint Nazaire Cité de Carcassonne (nouveau visuel)
2012
Basilique Saint Nazaire / Cité de Carcassonne (nouveau visuel)
En vente

11000 CARCASSONNE		11 - CARCASSONNE Cité de Carcassonne Aude
2003
2004
2006 EVM
2007
2009 EVM
2010 EVM
2011 EVM
2012 EVM
2015
Cité de Carcassonne / Aude
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Pour le millésime 2015 de cette médaille, la VPC est assurée par le Chateau comtal dont la fiche est ICI

11000 CARCASSONNE		11 - CARCASSONNE Basilique Saint Nazaire Cité de Carcassonne
2001
2002
2004
2005
2006 MDP
2009 EVM
2010 EVM
2011 EVM
Basilique Saint Nazaire / Cité de Carcassonne
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Basilique Saint Nazaire

La basilique Saint-Nazaire serait élevée sur l'emplacement d'une église de l'époque wisigothe (VI° siècle). La crypte en serait le seul témoignage. Commencée au XI° siècle (bénédiction par le Pape Urbain II des matériaux en 1096), elle sera remaniée à plusieurs reprises.

Lorsque Carcassonne devient possession royale (XIII° siècle), la cathédrale romane doit être entièrement détruite et remplacée par le style gothique. Par manque de crédits, tout ne sera pas détruit, la nef sera épargnée. Il a fallu faire une jonction entre la nef romane aux dimensions restreintes et le transept gothique destiné à un édifice plus important.

Les deux styles, roman et gothique, se combinent harmonieusement : c'est l'une des particularités intéressantes de ce monument.

- Une grande nef romane, les 2 nefs latérales sont soutenues alternativement par des piliers ronds ou carrés (autre particularité). - Le transept ogival et les chapelles (édifiées par Pierre de Rochefort) sont d'influence nordique, donc du plus pur gothique.

"La basilique Saint-Nazaire présente l'invasion du style ogival, du nord, dans un monument roman du Midi." Eugène Viollet-le-Duc.

La Porte d'Aude

En bas de l'escarpement de la Cité, une muraille défendait le faubourg sur les bords de l'Aude. Cette muraille date du XIII° siècle. Elle empêchait l'ennemi de se maintenir entre l'Aude et la Cité car elle était située à portée de jet des tours.

La Porte de l'Aude (autrefois porte de Toulouse) : cette porte est percée dans la muraille des Visigoths, au XII° siècle. L'arc plein cintre, à l'extérieur semble être de cette époque par son appareil et la nature des matériaux employés.

Une longue rampe aboutissait à la grande barbacane (un ouvrage de fortification avancé) ; elle s'élève suivant une inclinaison assez raide, et, en faisant un lacet, conduit à une première porte, simple barrière, puis à une seconde porte défendue par un crénelage (effet d'escalier) et commandée par un gros ouvrage en forme de traverse, terminé, à la hauteur des chemins de ronde de l'enceinte intérieure par une plate-forme et des merlons.

A sa base, cette traverse est percée d'une porte qui donne dans les lices du sud-ouest. Il faut gravir, en dedans de l'enceinte extérieure, une rampe assez raide, battue par l'ouvrage qui masque la porte de l'Aude, percée dans le mur de l'enceinte intérieure. Cette rampe est dominée par deux tours. On arrive ainsi à un lacet qui oblige l'arrivant à se détourner brusquement pour atteindre la porte. Bien qu'il n'y ait devant cette porte ni fossé ni pont à bascule, il n'était pas facile d'y arriver car l'espace compris entre les deux enceintes forme une véritable place d'armes, un grand châtelet commandé de tous côtés par des ouvrages formidables.