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LES SAINTES-MARIES-DE-LA-MER



13 - LES-SAINTES-MARIES-DE-LA-MER
Les Saintes-Maries-de-la-Mer
L'église fortifiée
(le clocher)

2010 EVM
2011 EVM
2014
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Les Saintes-Maries-de-la-Mer / L'église fortifiée (le clocher)

Epuisée

 

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LES SAINTES-MARIES-DE-LA-MER



13 - LES-SAINTES-MARIES-DE-LA-MER
Les Saintes Maries de la Mer
Jacobé, Salomé, Sara

2005
2007
2009 EVM
2010 EVM
2011 EVM
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
 
 

Les Saintes Maries de la Mer / Jacobé, Salomé, Sara

En vente

 

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LES SAINTES-MARIES-DE-LA-MER



13 - LES SAINTES-MARIES-DE-LA-MER
Les Saintes-Maries-de-la-Mer
L'église fortifiée

1999
2000
2001
2002
2004
2006 MDP
2007
 
 
 
 
 
 
 

Les Saintes-Maries-de-la-Mer / L'église fortifiée

Epuisée

 

Le village

Les Saintes-Maries-de-la-Mer (en occitan provençal: Lei Santas / Lei Santei Marias de la Mar selon la norme classique ou Li Santo / Li Sànti Marìo de la Mar selon la norme mistralienne, en occitan médiéval La Vila de la Mar / Nòstra Dòna de la Mar) sont une ville, un lieu de pèlerinage et une station balnéaire de Provence, dans le département des Bouches-du-Rhône. 

Les Saintes-Maries-de-la-Mer sont situées au sud de la France, en Camargue, sur la côte méditerranéenne, à environ un kilomètre à l'est de l'embouchure du Petit-Rhône. La commune, très étendue - la deuxième après Arles, sa voisine- comprend essentiellement des terres alluviales et des marais. Les terres agricoles sont situées à l'ouest de la commune, le long du petit-Rhône et les marais à l'est où se trouve l'étang du Vaccarès. La commune vit essentiellement de l'agriculture, de l'élevage (chevaux, taureaux camarguais) et surtout du tourisme.

Même si l'endroit des actuelles Saintes-Maries-de-la-Mer devait être un lieu d'habitation très ancien, la première mention explicite qui est faite du village date du IVe siècle. Elle nous vient du poète et géographe Festus Avienus, qui au IVe siècle, signalant plusieurs peuplades dans la région, cite oppidum priscum Ra, que le grand historien des Gaules Camille Jullian place à l'endroit des actuelles Saintes-Maries-de-la-Mer. "Oppidum" signifiant forteresse et "priscum" ancienne, ce serait donc « l'ancienne forteresse Ra ». Aviennus y voyait le nom égyptien d'une île consacré à Râ, le dieu du Soleil et père de tous les dieux. Mais, à l'ère des grandes influences chrétiennes, Râ se transforma en Ratis, mot qui signifie bateau, radeau ou îlot.

En 513, le pape Symmaque donne à Césaire le droit de porter le pallium et fait de lui son représentant en Gaule. A cette époque, l'évêque d'Arles évangélise les campagnes encore fortement imprégnées de cultes païens ou romains en transformant si nécessaire d'anciens lieux cultuels en édifices chrétiens. Il crée ainsi un monastère ou une église aux Saintes, ce qui confirme la présence probable d'un temple païen plus ancien en ces lieux. Nous n'avons pas de datation exacte sur la naissance de cette nouvelle appellation du village, mais il est transmis que saint Césaire d'Arles ait légué par testament à sa mort en 542, Sancta Maria de Ratis à son monastère. Le village devint donc Saintes Maries de la Barque (ou Saintes Maries de Ratis), aussi nommé parfois Notre-Dame de la Barque (ou Notre-Dame de Ratis).

Pendant l'hiver 859-860, resté comme le plus rude du IXe siècle, les Vikings hivernent en Camargue et selon toute vraisemblance, aux Saintes, avant d'entreprendre leur razzia dans la basse vallée du Rhône jusqu'à Valence où ils sont arrêtés par Gérard de Roussillon.

En septembre 869, les Sarrasins surprennent lors d'un raid en Camargue, l'évêque d'Arles Rotland en train de superviser la mise en défense de la région. L'évêque fait prisonnier, est échangé contre des armes, des esclaves, et autres richesses. Malheureusement, les arlésiens ne récupèrent que son cadavre, habillé et mis sur un siège par les Sarrasins au moment de la remise de rançon qui se tient probablement sur la plage des Saintes-Maries-de-la-Mer, à l'embouchure du Rhône de Saint-Ferréol, bras encore actif à cette époque. 

L'église telle qu'elle se dresse aujourd'hui date des XIe et XIIe siècles, les deux dernières travées ayant toutefois été refaites en partie (partie supérieure des murs et toit) au milieu du XVIIIe siècle. Le clocher a subi de son côté de nombreuses réfections, l'actuel datant de 1901. C'est environ au XIIe siècle que ce nom se transformera en Notre Dame de la Mer. 

En 1448, sous l'impulsion du roi René, « invention » (i-e découverte) des reliques des saintes Maries Jacobé et Salomé. L'archevêque d'Arles, Louis Aleman n'assiste pas à cette "invention", car il est excommunié depuis 1440 à la suite du concile de Bâle; en son absence, l'autorité papale est représentée par son légat, Pierre de Foix, l'archevêque d'Aix Robert Damiani et l'évêque de Marseille Nicolas de Brancas. Les comptes rendus de l'époque signalent une église primitive à l'intérieur de la nef actuelle. Pour certains, ce bâtiment pourrait correspondre à une chapelle mérovingienne du VIe siècle. 

La peste de 1720, qui tue la moitié de la population marseillaise et le tiers de celle d'Arles, va épargner, contrairement à celle de 1348, la communauté des Saintes qui s'oppose avec véhémence à l'accueil de réfugiés arlésiens. 

A la révolution, le culte est suspendu entre 1794 et 1797. Les créneaux de l'église sont démolis et leurs pierres vendues; ils seront rénovés en 1873. 

En 1838, le village prend le nom des « Saintes-Maries-de-la-Mer » et peu après est mentionné pour la première fois le pèlerinage des gitans. 

Au début du mois de juin 1888, Vincent Van Gogh qui vient d'arriver en Provence, fait un court séjour de cinq jours aux Saintes. Il y peint notamment les barques sur la plage et le village vu des dunes côtières. 

Peu de temps après au mois d'août 1892, est inauguré le train Arles - les Saintes, appelé le « petit train ». La ligne, devenue non rentable à la suite du développement de l'automobile, fermera en octobre 1953. 

Dès les années qui suivent la première guerre mondiale, le village reçoit la visite d'artistes et d'écrivains : Hemingway en 1920, et plus tard celles des peintres Picasso et Brayer dans les années 1950. De nombreux films y sont tournés, comme Crin-Blanc en 1952 et D'où viens-tu Johnny ?, en 1963. En 1975, Bob Dylan y passe quelques jours lors du pèlerinage du mois de mai. 

En 1948, le cardinal Roncalli, futur pape Jean XXIII, célèbre aux Saintes le cinq centième anniversaire de l'invention des reliques. 

Depuis 1960, la cité vit principalement du tourisme dont le développement à compter des années 1980 se veut mieux maîtrisé. Toutefois, cette évolution marquée par un fort accroissement démographique, de 680 habitants en 1962 à environ 2500 en 2000, s'est réalisée avec de profonds changements au niveau social-professionnel, avec la disparition des pêcheurs, agriculteurs au bénéfice des commerçants et retraités souvent étrangers à la région, et sur le plan de l'urbanisme, avec le creusement d'un port et la création de nombreux lotissements.

Les Saintes

Sainte Sarah ou Sainte Sara, connue aussi sous le nom de Sara-la-Kali (Sara la Noire), est une sainte vénérée par les Rroms au Saintes-Maries-de-la-Mer en Camargue. Une légende fait d'elle la servante des Maries honorées par la commune. Une autre légende la tient pour une païenne de haute naissance, convertie à la religion d'Abraham.

Sainte Sarah viendrait de Haute-Égypte et serait la servante noire de Marie Salomé et Marie Jacobé ; après la Crucifixion de Jésus, Marie-Salomé, Marie Jacob et Marie Madeleine auraient dérivé sur une barque vers la côté française, au lieu dit "Oppidum-Râ", ou Notre-Dame-de-Ratis (Râ devenant Ratis, ou barque) ; le nom passant à Notre-Dame-de-la-Mer, puis Les Saintes-Maries-de-la-Mer en 1838. D'autres versions de la légende incluent Joseph d'Arimathie, le porteur du saint Graal. En France, le jour officiel de leur pèlerinage est le 24 mai. La fête de sainte Sarah est le 19 août. Sa statue est tirée de la mer pour rejouer son arrivée en France. Le film de Tony Gatlif Latcho Drom (1993) montre cette cérémonie annuelle. Bien que la tradition des Maries soit assez ancienne (elle apparaît dans la Légende dorée du XIIIe siècle), Sarah n'apparaît pas avant 1521 dans La Légende des Saintes-Maries de Vincent Philippon. Le culte de Sainte Sarah ne connaît pas de traces avant 1800. 

Sarah-la-Kali (Sarah la noire) rappelle bien sûr la déesse indienne Kâlî (Bhadrakali, Uma, Durga, et Syama) (Fonseca, 1995, 106-107). Cette appellation concorde avec l'hypothèse de la provenance indienne des Rroms vers le IXe siècle. Elle serait alors une manifestation syncrétique et christianisée de Kali. Durga, autre nom de Kali, déesse de la création, de la maladie et de la mort, pourvue d'un visage noir, est aussi immergée dans l'eau tous les ans en Inde. (Weyrauch, 2001, 262). Sarah la noire rappelle aussi le culte de la Vierge noire, avec qui elle est parfois confondue.

D'après Franz de Ville (Tziganes, Bruxelles 1956), Sarah était Rrom :

« L'un des premiers membres de notre peuple à recevoir la première Révélation fut Sarah la Kali. Elle était de naissance noble et dirigeait sa tribu sur les rives du Rhône. Elle connaissait les secrets qui lui avaient été transmis... Les Roms à cette période pratiquaient une religion polythéiste, et une fois par an ils portaient sur leurs épaules la statue d'Ishtar (Astarté) et allaient dans la mer pour y recevoir sa bénédiction. Un jour, Sarah eut une vision qui l'informa que les saintes présentes à la mort de Jésus allaient venir, et qu'elle devait les aider. Sarah les vit arriver sur leur embarcation. La mer était agitée, et le bateau menaçait de se renverser. Marie Salomé jeta son manteau sur les vagues et, l'utilisant comme un radeau, Sarah flotta vers les saintes et les aida à atteindre la terre ferme par la prière. »

D'après la tradition, le bateau transportait Marie Salomé, femme de Zébédée et mère de Jean et Jacques le Majeur, Marie Jacobé, femme de Cléophas, mère de l'apôtre Jacques le Mineur et possible cousine de la Vierge Marie, Marie Madeleine, Sainte Sarah, Lazare, Marthe, la sœur de Lazare, Saint Maximin et Saint Sidonius.

 

Renseignements d'ordre général

Eglise des Saintes Maries de la Mer
Place de l'Eglise
13460 LES SAINTES-MARIES-DE-LA-MER

Site internet : www.saintesmaries.com

Email : info@saintesmaries.com

Ouverture du site
Informations disponibles sur le site internet

Comment s'y rendre

VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente

OUI

Chèque à l'ordre de "Eglise des Saintes Maries de la Mer"