16000 |
![]() 16 - ANGOULÊME Cathédrale Saint-Pierre Angoulême ![]() |
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2009 EVM |
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Cathédrale Saint-Pierre / Angoulême |
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En vente |
16000 |
![]() 16 - ANGOULÊME Cathédrale d'Angoulême Charente ![]() |
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2003 |
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Cathédrale d'Angoulême / Charente |
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Epuisée |
Angoulême (en
poitevin-saintongeais Engoulaeme) est une ville française, située dans le
département de la Charente et la région Poitou-Charentes, traversée par la
Charente. Ses habitants sont appelés les Angoumoisins. Angoulême est située au
confluent de la Charente, de l'Anguienne et de la Touvre.
Angoulesme est l'ancien nom porté par la ville. Avec le temps, comme beaucoup de
mots de la langue française, Angoulesme perdit son 'es' qui se transforma en 'ê'
('e' accent circonflexe).
Le
18 mai 1204 une charte est signée par Jean Sans Terre, roi d'Angleterre pour
rendre officielle la création de la commune d'Angoulême. Le roi « concède aux
habitants d'Angoulême de garder les libertés et justes coutumes de leur cité et
de défendre leurs possessions et leurs droits ». (La ville célébra cet
anniversaire toute l'année 2004).
Angoulême fut le siège d'un comté, l'Angoumois, qui parvint à une branche de la
famille de Valois dont est issu François Ier, roi de France de 1515 à 1547, né à
Cognac en 1494. En 1524, le navigateur italien Giovanni da Verrazzano revient
des Indes. Il annonce à François Ier avoir découvert un nouveau territoire qu'il
a nommé Nouvelle Angoulême en son honneur. Ce territoire devient par la suite la
Nouvelle Amsterdam, puis New York.
Lors
de la première guerre de religion, la ville prend les armes : elle est
reconquise en 1563 par Montpensier. En 1565, Charles IX passe dans la ville lors
de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour.
Henri III fut dans sa petite enfance duc d'Angoulême.
A visiter
- La
cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême, architecture et sculpture
-
Les halles, d'architecture métallique
- L’hôtel
de ville construit à l'emplacement de l'ancien château comtal
-
Les remparts balcon sur la Charente
- Le
Palais de Justice construit sur un ancien couvent
-
Une antenne décentralisée du Fonds régional d'art contemporain de
Poitou-Charentes;
- Le
Musée de la société archéologique et historique de la Charente
- Le
Musée de la BD. (CNBDI)
- Le
Musée Charentais de la Résistance et de la Déportation.
- Le
Théâtre municipal à la superbe façade.
- Le
collège Jules-Verne, ancien doyenné, qui a conservé de superbes salles comme
celle de musique (ancienne chapelle au superbe vitrail et à la charpente
sculptée) et le CDI (chapelle voûtée en pierre de taille avec clés de voûtes et
vitraux -visibles depuis la rue de Baulieu)
Angoulême
et le pays Angoumois sont classés Ville et Pays d'Art et d'Histoire.
La
cathédrale d'Angoulême est la plus majestueuse des églises de Charente, un des
plus beaux spécimens de l'Art roman : elle est aussi une des plus anciennes et
des plus vénérables cathédrales de France.
Son
emplacement, près des remparts de la ville et d'une ancienne porte de la cité,
correspondrait à celui d'un sanctuaire primitif, antérieur à la chrétienté.
Une
première cathédrale fut construite au cours du IVe siècle. L'édifice disparut au
moment de la prise d'Angoulême par Clovis, lorsque celui-ci chassa les
Wisigoths, après la victoire de Vouillé, près de Poitiers, en l'an 507.
La
deuxième cathédrale fut consacrée vers l'an 560. Elle fut incendiée, sans doute
par les Normands. La troisième fut l'œuvre de l'évêque Grimoard, également abbé
de Brantôme en Périgord, qui utilisa les revenus de l'abbaye pour financer la
construction de la cathédrale. Elle fut consacrée en l'an 1017. Elle ne vécut
qu'un siècle, ses dimensions étant trop réduites. L'Angoumois, au début du XIIe
siècle, comptait parmi les plus riches comtés du duché d'Aquitaine, en raison de
la fertilité de son sol et du commerce actif. La cité d'Engolesme (Angoulême)
pouvait donc se doter d'une vaste cathédrale.
Sa
réalisation est due au génie de Girard II, un des personnages les plus célèbres
de son temps. Successivement professeur, évêque et légat de quatre papes, ami
des ducs d'Aquitaine, conseiller des comtes d'Angoulême, il se révéla également
un artiste de premier plan. Il dirigea avec habileté les travaux de sa
cathédrale. Les travaux commencèrent vers l'an 1110 et l'église fut consacrée en
1128.
La
cathédrale n'a pas conservé la pureté de style qu'elle possédait jadis. Au cours
du temps elle a subi de sévères épreuves qui ont contribué à dénaturer son
architecture primitive. Par exemple, elle fut amputée d'un clocher durant les
guerres de religion, au XVIe siècle.
Sur
la façade deux thèmes iconographiques y sont développés : l'Ascension et le
Jugement Dernier. Le Christ debout apparaît dans une mandorle, tel qu'il se
montra le jour de son Ascension. Deux anges de haute taille s'adressent aux
Apôtres afin de leur montrer la céleste vision. Tous leurs regards, ainsi que
ceux des élus, dispersés sous de grands arcs, se tournent vers le Sauveur dans
une attitude confiante. Les réprouvés, au contraire, rejetés sous des arcades
latérales, devenus la proie de Satan, subissent leur châtiment. Ainsi le thème
de l'Ascension se poursuit par celui du Jugement Dernier.
En
plus de ces thèmes, les artistes ont représenté des scènes de la vie terrestre,
avec ses luttes et ses souffrances : épisodes ayant trait à des chasses et à des
activités variées.
D'importantes restaurations faites de 1866 à 1885, par l'architecte français
Paul Abadie, ont sensiblement modifié l'intérieur et l'extérieur de l'édifice.
Sur la façade, un pignon et deux clochetons ont été ajoutés par esprit de
symétrie, ce qui lui enlève son aspect médiéval. Toutefois, si regrettables que
soient ces innovations, cette façade revêt encore un aspect plein de grandeur,
qui s'impose par le mysticisme des sculptures.
À
l'intérieur, la cathédrale est couverte de coupoles sur pendentifs. Jadis
éclairé par deux clochers lanternes, le transept n'a gardé que celui situé au
nord (clocher en grande partie remonté par Abadie, qui remplaça la majeure
partie des chapiteaux romans par des œuvres modernes; les sculptures du XII°
siècle furent utilisées pour des travaux de voirie). Le chœur, semi-circulaire,
autour duquel rayonnent quatre absidioles, est couvert d'un berceau et d'un
cul-de-four.
L'évêque Girard II, fondateur de la cathédrale Saint-Pierre, mort en 1136, fut
déclaré schismatique à la suite de sa prise de position en faveur d'un antipape,
Anaclet, alors que l'Église gallicane avait pris officiellement le parti
d'Innocent II, en 1130 lors de l'élection de deux souverains pontifes par des
conciles différents.
Sa
dépouille exhumée de la cathédrale fut transférée à l'extérieur dans un
emplacement inconnu puis rapprochée par la suite, mais toujours secrètement
quant à sa situation. La sagacité d'un Angoumoisin, amateur de textes anciens et
d'histoire, a permis en 2004 de redécouvrir cette sépulture et l'actuel évêque
d'Angoulême a déposé dernièrement la dépouille du bâtisseur à une place plus en
rapport avec son rang, dans le chœur de la cathédrale. Jean d'Orléans
(1400-1467), le "Bon Comte Jean d'Angoulême" repose lui aussi dans cette
cathédrale à l'angle entre les marches du chœur et celles du transept sud.
Renseignements d'ordre général
Cathédrale Saint-Pierre Site internet : angouleme.catholique.fr Email : non disponible Ouverture du site |
Comment s'y rendre VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente OUI
Chèque à l'ordre de "Paroisse Cathédrale d'Angoulême" |