17390 LA TREMBLADE		17 - LA TREMBLADE Phare de la Coubre La Tremblade
2017
Phare de la Coubre / La Tremblade
En vente

C’est en Charente-Maritime, entre les communes des Mathes et de la Tremblade, près de la baie de la Bonne Anse que s’élève le plus haut phare de la côte charentaise. Avec ses 64 m de hauteur, il sécurise l’accès à  l’estuaire de la Gironde par la grande passe de l’ouest en facilitant le contournement des secteurs du banc de la Coubre et du banc de la Mauvaise.

La pointe de la Coubre et le banc de la Coubre marquent la limite entre, au sud, les eaux de l'estuaire de la Gironde, plus calmes, et, au nord, l'océan Atlantique à proprement parler, qui fait déferler de puissantes vagues sur la Côte Sauvage, exposée plein ouest. En raison de puissants courants et de lames de fond, la baignade peut y être dangereuse.

De bien sinistre réputation, le banc de la Mauvaise, situé au large de la Côte Sauvage, est fortement déconseillé à la navigation de plaisance, du fait de la présence de hauts-fonds variables dépassant le zéro hydrographique et d'épaves, de déferlantes, de forts remous, et de courants contraires. En transit depuis l'estuaire vers le nord, il est préférable de contourner ces zones au large du Matelier Nord.

Sa lampe a une portée exceptionnelle de 28 milles marins. Il joue en effet un rôle fondamental pour le trafic maritime dans l'estuaire. En outre, le phare de la Coubre se distingue des autres par la présence d'une « barbette », un feu secondaire rouge aux deux tiers de sa hauteur, au niveau du changement de couleur de la tour.

Le phare est automatisé et gardienné, il reçoit chaque année de très nombreux visiteurs. La vue depuis son sommet est exceptionnelle sur tout l’environnement

Au pied du phare de la Coubre, qui a célébré son centenaire en juillet 2005, un écomusée qui retrace l’histoire des phares depuis 1699, année où le phare de la Coubre était construit en bois de chêne. Des gravures de naufrages tirées des œuvres de Jules Verne y sont présentées en mémoire du célèbre romancier décédé l'année de la construction du phare de la Coubre.

Divers objets de la vie maritime sont exposés dans une autre salle. La muséographie de cet écomusée est particulièrement recherchée, avec un éclairage bleuté pour recréer les conditions d'ambiance des phares, et est complétée par des panneaux chronologiques, de nombreuses photographies et des plans anciens.

Dehors, les abords du phare de la Coubre ont également été très soignés avec l'aménagement d'un petit jardin de gardien de phare où, malgré les embruns salés de l'océan tout proche, poussent du céleri, des laitues, des scaroles, des poireaux et des aubergines.