21150 FLAVIGNY-SUR-OZERAIN		21 - FLAVIGNY-SUR-OZERAIN Les anis de Flavigny un bien bon bonbon
2018
Les anis de Flavigny / un bien bon bonbon
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C’est lors de la fondation de l’abbaye en 719 par les moines bénédictins que commença la fabrication de ce petit bonbon à base d’anis rapporté au début de notre ère par le voyageur romain Flavius.

Après la révolution française huit confiseurs se lanceront dans la fabrication de cette friandise selon la recette d’origine. Aujourd’hui à Flavigny, une seule entreprise perpétue artisanalement, au sein même de l’abbaye, la fabrication des Anis de Flavigny. C’est la maison Troubat.

Les Anis de Flavigny sont disponibles en de nombreux parfums différents : l’anis bien sûr, mais également le cassis, le citron, la fleur d’oranger, le gingembre, la mandarine, la menthe, la réglisse, la rose et la violette de Méditerranée.

La culture de l’anis s’est répandue au bord de la Méditerranée dès l’antiquité, gagnant tout le bassin méditerranéen. En 1800, les Anis de Flavigny existaient déjà dans de nombreuses saveurs.

Les arômes naturels sont extraits de végétaux par distillation à la vapeur d’eau ou à l’alcool. Pour faire un litre d’essence naturelle de néroli (fleur d’oranger) il faut une tonne de pétales de fleurs d’oranger, pour la rose il faut deux tonnes de pétales de roses.

L’anis utilisé pour les bonbons de Flavigny est une ombellifère. Ses petits fruits ont une saveur chaude et piquante très aromatique. Ils proviennent d’Espagne, de Tunisie, de Turquie et de Syrie.

Le sirop de sucre est obtenu à partir des betteraves. On fait couler le sucre sur les graines d’anis qui se recouvrent en fines couches successives et grossissent au fur et à mesure. C’est un travail délicat et patient, il faut 15 jours au dragéiste pour faire passer la petite graine d’à peine deux milligrammes au bonbon d’un gramme.

Photo : (c) Françoise IGLESIAS pour medaille-passion.fr