24480 |
24 - CADOUIN Cloître de Cadouin Dordogne |
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2015 | ||
Cloître de Cadouin / Dordogne |
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En vente |
24480 |
24 - CADOUIN Cloître de Cadouin Périgord |
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2005 | ||
Cloître de Cadouin / Périgord |
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Epuisée |
En
1974, Cadouin s'est associée à trois autres communes : Paleyrac, Le
Buisson-Cussac et Urval, sous le nouveau nom de Le Buisson-de-Cadouin.
Au XIIe
siècle, une abbaye cistercienne s'implante dans un vallon au cœur du plateau de
Bessède. L'abbatiale fut dédicacée en 1154. Probablement entre 1201 et 1215
(date de la première mention du Suaire dans un acte de Simon IV de Montfort),
l'abbaye entre en possession du « Suaire du Christ » et le conserve durant
plusieurs siècles. Cette relique insigne vaut à l'abbaye de devenir un grand
lieu de pèlerinage sur le chemin de Compostelle.
Ce pèlerinage
décline pendant les guerres de religion, mais est relancé en 1644, par la
publication d'un procès-verbal d'authenticité de Mgr de Lingendes.
Les abbés Louis d'Arodes (1660-1666) et Pierre Mary (1666-1696) profitent de
cette embellie, avant un déclin qui dure jusqu'à la Révolution et la dispersion
des moines.
Le
Saint-Suaire est sauvé de l'incendie par le maire, qui le cache chez lui,
jusqu'à ce qu'il puisse être rendu au culte le 8 septembre 1797. Cependant, il
ne fait l'objet que d'un pèlerinage paroissial jusqu'à ce que Mgr
Dabert le relance en 1866, regain de ferveur qui dure jusqu'à 1934.
Au début du
XXe siècle, le déchiffrement de l'inscription coufique permit de démontrer son
inauthenticité. Outre quelques versets du Coran, cette inscription indiquait
qu'il fut tissé pour un calife de la fin du XIe siècle.
Habituellement visible dans le cloître de l'abbaye, le suaire est parti en
restauration en juillet 2005.
Lors de la
prise d’Antioche, au cours de la première croisade, Adhemar de Monteil, évêque
du Puy, recueille un tissu qui passe pour être le suaire de la tête du Christ.
Sentant la mort venir, il le confit à son chapelain, un prêtre périgourdin, qui
en devint le dépositaire et le ramène dans son pays. Cependant la présence du
suaire n’est attestée que vers 1214.Cadouin devient un lieu de pèlerinage
pendant 7 siècles ce qui va contribuer, dans une certaine mesure, au
développement de l’abbaye et du village qui l’entoure. Ce n’est qu’en 1935,
qu’une expertise du tissu conclut la non authenticité de la relique.
Les galeries
du cloître entourent un espace rectangulaire et s’ouvrent sur un jardin
intérieur par des baies à claire-voie. Les galeries Nord, Est et Sud sont de
style gothique flamboyant. La galerie ouest, construite au début du XVIe
siècle est de style renaissance. Les voûtes à liernes et à tiercerons, décorées
de clefs pendantes, retombent sur des colonnettes en forme de tours. Les
chapiteaux, appelés marmousets, sont placés à mi-hauteur et représentent des
péchés et des scènes de la vie quotidienne. Le siège abbatial, l’escabeau du
lecteur et les bancs des moines construits avec les pierres ocre du pays sont
les restes du cloître primitif.
Ce cloître
comporte 4 galeries et 26 travées voutées d’ogives. L’église abbatiale romane
dégage toute la spiritualité cistercienne du XIIe siècle. Le musée du
suaire, situé dans la salle capitulaire du cloître, évoque huit siècles de
pèlerinage et de ferveur religieuse. On remarque également la "Porte Saint
Louis", vestige de l’enceinte primitive protégeant l’abbaye, et la vieille
halle. L'Abbaye de Cadouin est inscrite parmi les sites du Patrimoine mondial
sur les chemins de St-Jacques de Compostelle.
Renseignements d'ordre général
Abbaye de Cadouin Site internet : www.semitour.com Email : g.depaepe@semitour.com Ouverture du site |
Comment s'y rendre VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente OUI, à l'adresse suivante : SEMITOUR Périgord - 25, rue Wilson - BP 10021 - 24001 PERIGUEUX
Chèque à l'ordre de "Semitour Périgord" |