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![]() 33 - SAINT-EMILION Juridiction de Saint-Emilion Sa cité et son vignoble ![]() |
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2019 |
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Juridiction de Saint-Emilion / Sa cité et son vignoble |
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En vente |
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![]() 33 - SAINT-EMILION Saint-Emilion Nouvelle Aquitaine La Tour du Roy ![]() |
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2017 |
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Saint-Emilion / Nouvelle Aquitaine / La Tour du Roy |
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Epuisée |
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![]() 33 - SAINT-EMILION Saint-Emilion Aquitaine L'église monolithe ![]() |
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2002 |
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2005 | ||
2007 | ||
2010 EVm | ||
2012 MDP | ||
2014 | ||
Saint-Emilion / Aquitaine / L'église monolithe |
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Epuisée |
Saint-Emilion
est une commune qui se situe en Aquitaine, dans le département de Gironde. La
juridiction de Saint-Émilion est classée au patrimoine mondial de l'Humanité par
l'UNESCO. Cette juridiction se compose de huit communes : Saint-Émilion,
Saint-Christophe-des-Bardes, Saint-Étienne-de-Lisse, Saint-Hippolyte,
Saint-Laurent-des-Combes, Saint-Pey-d'Armens, Saint-Sulpice-de-Faleyrens et
Vignonet.
Ce
village du Bordelais est mondialement connu pour ses vins ainsi que la beauté de
ses monuments anciens, en particulier une église « monolithe », entièrement
taillée dans le rocher.
Il
doit son nom à un saint breton, nommé Emilion
Vie de Saint Emilion
Emilion naquit à Vannes au début du 8ème siècle. Laïque, il se signala dès sa
jeunesse par sa charité et son attention envers les pauvres. Le comte de Vannes
l’engagea comme intendant de sa maison. Victime de la calomnie, Dieu lui fit
rendre justice par des prodiges. Mais Emilion fut alarmé dans son humilité par
l’admiration que cette protection divine lui attira. Il prit la décision d’aller
en Espagne pour visiter Saint Jacques de Compostelle, et de se retirer inconnu
dans cette région pour y servir le Seigneur Dieu seul. Sur sa route, Emilion
s’arrêta dans un monastère de Saintonge (région de Saintes). L’Abbé de ce
monastère Bénédictin, Martin, engagea Emilion à devenir moine. Saint-Emilion fut
nommé « cellérier », c'est-à-dire intendant du monastère.
De
nouveau, des envieux lui tendirent des pièges, mais le ciel aida Saint-Emilion à
en triompher. Don Mabillon, moine bénédictin au 17ème siècle, célèbre historien
qui a écrit sa vie, nous dit que le Démon chercha alors à perdre Saint-Emilion
d’une manière opposée, en le tentant par des louanges excessives. C’est alors
que Saint-Emilion, pour y échapper, décida de se retirer pour vivre en ermite
dans la première forêt qu’il rencontrait. C’est ainsi qu’il s’arrêta dans la
forêt de Combes. Le lieu de cet ermitage est devenu aujourd’hui la ville de
Saint-Emilion. Ce n’était alors qu’une forêt à peu de distance de la Dordogne.
On
pense aujourd’hui que cette forêt de Combes était située sur un ancien site
gallo-romain, appelé Ascumbes. Sur le bord de la forêt, il y avait un
escarpement rocheux et des grottes. Saint-Emilion fixa son ermitage, avec un
oratoire, dans l’une de ces grottes. Mais la sainteté attire le peuple, et une
fois de plus Saint-Emilion se vit recherché. On venait le voir, lui poser des
questions, l’entendre, et parfois se convertir.
Saint-Emilion se décida alors à proposer à certains de vivre avec lui en
communauté pour les enseigner, les former et les soutenir dans leurs bonnes
dispositions. Le monastère de Saint-Emilion était né.
La
mort de Saint-Emilion survenu en 767 et l’on ne connaît pas son tombeau :
peut-être est-ce une dernière humilité qui rappelle toute une vie de recherche
de l’humilité et de l’oubli. Mais il existe encore la grotte où l’on présume
qu’il commença son ermitage et peut-être les débuts du monastère, l’église
monolithe construite ensuite par ses moines.
Ce
monastère de Saint-Emilion connu beaucoup de heurts et de malheurs au cours des
siècles. Les Sarrazins le ravagèrent ; ensuite il fut repris par des moines de
l’Abbaye bénédictine de Nanteuil près de Poitiers. Des laïques s’en emparèrent
ensuite ; ils furent mis à la porte par Gosselin, Archevêque de Bordeaux, qui y
établit des Chanoines réguliers, auxquels succédèrent des Religieux de l’Esterp.
Enfin cette Abbaye fut sécularisée par une bulle du pape Clément V en 1309, et
jusqu’à la Révolution, elle est restée collégiale. Ce fut la ruine avec la
Révolution.
L’église souterraine monolithe a été classée monument historique en 1883. Elle
est connue pour être la seconde église monolithe au monde.
L’église a été creusée dans une seule et unique roche calcaire, massive dite «
karstique ». Le clocher construit au-dessus, culmine à 133 mètres de haut.
Il
est le plus élevé des clochers du Bordelais après celui de l’Eglise Saint-Michel
de Bordeaux.
Ses monuments anciens:
Renseignements d'ordre général
OT du Grand Saint-Emilionnais Site internet : www.saint-emilion-tourisme.com Email : formulaire de contact sur le site Ouverture du site |
Comment s'y rendre VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente OUI
Chèque à l'ordre de "Office de tourisme" |