60 - CHANTILLY
Domaine de Chantilly

Le château de Chantilly est situe dans le département de l’Oise, dans la vallée de la Nonette, affluent de l'Oise.

A l'exception du « Petit Château », construit au XVIe siècle par Jean Bullant, le château actuel est une reconstruction du XIXe siècle sur des plans de l'architecte Honoré Daumet pour le dernier fils du roi Louis-Philippe Ier, Henri d'Orléans, duc d'Aumale (1822-1897), héritier du domaine de Chantilly, qui y installa ses collections de peintures, de dessins et de livres anciens. Il légua l'ensemble à l'Institut de France, sous le nom de musée Condé.

Le château occupe l'emplacement d'une forteresse médiévale. Les grandes écuries, construites de 1719 à 1740, sont un chef d'œuvre de l'architecte Jean Aubert et abritent aujourd'hui le Musée vivant du cheval. Les jardins sont une des plus remarquables créations d'André Le Nôtre.

La ville de Chantilly s'est développée à l'ouest du château pendant et après la Révolution française.

Le Petit Château et le Château Neuf

De la forteresse médiévale des Orgemont ne subsiste que la base des tours. C'est donc le Petit Château du connétable de Montmorency, construit en 1551, qui constitue aujourd'hui la partie la plus ancienne du château.

Le Petit Château comprend, au premier étage, les grands appartements. Ceux-ci comprennent trois salles décorées au XIXe siècle (dont l'antichambre et la salle des gardes), élevées sur l'ancien bras d'eau qui séparait le Petit Château et le Grand Château, ainsi que l'appartement des princes de Condé décoré vers 1720 par Jean Aubert de superbes lambris (comprenant la chambre de Monsieur le Duc, le cabinet d'angle, le boudoir décoré d'une grande singerie de Christophe Huet, la galerie des actions de Monsieur le Prince, et le salon de musique).

Le château du duc d'Aumale « qu'on représente aujourd'hui comme une merveille, est un des plus tristes spécimens de l'architecture de notre époque : on y entre par le deuxième étage et l'on y descend dans les salons » (Boni de Castellane).

Les Grandes Écuries

Les Grandes Écuries ont été construites par l'architecte Jean Aubert entre 1719 et 1740. Longues de 186 mètres, elles sont exceptionnelles par leurs dimensions tout comme par leur magnificence. Le prince de Condé en était si fier qu'il n'hésitait pas à recevoir à dîner sous la majestueuse coupole, haute de 28 mètres, où soupèrent notamment Louis XV, le futur Tsar Paul Ier et Frédéric II de Prusse.

Les écuries pouvaient abriter 240 chevaux et 500 chiens, utilisés pour les chasses quotidiennes dans la forêt de Chantilly. En 2006, les Écuries ont été rachetées par son Altesse Karim Aga Khan IV qui en fera don à la Fondation pour la Sauvegarde du Domaine de Chantilly.

Le Musée vivant du cheval a été créé en 1982 par Yves Bienaimé dans les Grandes Écuries de Chantilly construites par l'architecte Jean Aubert à la demande du septième prince de Condé, Louis Henri de Bourbon qui, selon la légende, pensait se réincarner en cheval et voulait des écuries dignes de son rang.

Le parc

Le parc de Chantilly couvre 155 hectares, dont 25 hectares de plans d'eau, auxquels il faut ajouter les 60 hectares du parc de Sylvie. La forêt de Chantilly, qui s'étend sur 6 310 hectares, fait partie intégrante du domaine.

Le jardin de Le Nôtre

Chantilly était la création préférée de Le Nôtre. Selon son habitude, il a structuré le parc autour de deux axes perpendiculaires. Le premier, nord-sud, dans l'axe de la majestueuse terrasse édifiée par le connétable de Montmorency, est perpendiculaire aux courbes de niveau et met en évidence le vallonnement du site. Le second, est-ouest, est occupé par le grand canal le long de la vallée. 

Entre la terrasse et le grand canal, au nord du château, Le Nôtre a ménagé des parterres à la française. Ces parterres sont agrémentés de bassins et ornés de vases et de statues de pierre, dont la plupart datent du XIXe siècle et représentent les personnages illustres liés au riche passé du domaine. Les parterres étaient originellement de forme trapézoïdale, ce qui les faisait paraître plus vastes en contrecarrant la perspective. Cet effet, d'un très grand raffinement, a été supprimé par la reconstitution du XIXe siècle, qui leur a donné la forme de rectangles parfaits. Les broderies végétales furent somptueuses : il en subsiste des témoignages dans le jardin de la Volière (au pied du château, côté ouest) ainsi que dans le jardin de la maison de Sylvie (1671).

Les parterres de Le Nôtre sont aujourd'hui encadrés de deux jardins paysagers qui n'existaient pas du temps de leur création. Celui qui se trouve à l'est date du XVIIIe siècle et est traité en hameau rustique. Celui de l'ouest est traité à l'anglaise et remonte à la première moitié du XIXe siècle.

De l'autre côté du grand canal, l'amphithéâtre du Vertugadin, prolongé par une allée forestière, prolonge l'axe des parterres à travers la forêt.

La grille d'honneur se trouve située en contrebas par rapport au château et surtout à la terrasse. En arrivant au château, celle-ci masque la perspective, qui se découvre tout d'un coup lorsque le visiteur y accède : l'effet est saisissant.

Le petit parc

Le petit parc, appelé aussi parc de la Cabotière, est situé sur le plateau calcaire qui surplombe la vallée depuis les parterres jusqu'au grand rond. Espace de transition entre la forêt et le parc, il est aménagé par Le Nôtre qui y trace des allées et des bosquets le reliant à la forêt environnante. Son neveu Desgots y dessine en 1679 un labyrinthe qui sera détruit vers 1770.

Au XVIIIe siècle, Henri-Jules de Bourbon-Condé le relie à la terrasse en jetant le pont du Roi par dessus le fossé sec qui marque la limite du plateau. Ce jardin devient alors un espace de divertissements et de promenades, ponctué de chambres de verdures, dont certaines sont toujours visibles, telle la Chambre du Sanglier.

Vers 1738 ou 1739, un jeu de l'oie géant, dont le pions étaient les joueurs eux-mêmes, est aménagé sous la forme d'une spirale de 2 km de long, dont certains éléments restent encore visibles, comme le pont ou le puits, ou encore certaines dalles de pierres numérotées figurant les cases. Très en vogue auprès des visiteurs des princes durant une bonne partie du siècle, il fut volontairement arasé et nivelé vers 1770, lorsque la mode en fut passée.

Le jardin anglo-chinois

A l'est des parterres de Le Nôtre, le jardin anglo-chinois aménagé dans la prairie en 1772 est ponctué de fabriques au détour de petits chemins serpentant au milieu de canaux conçus pour être parcourus en "pirogues". Quelques-unes de ces fabriques (le rocher, les petits ponts de pierre) ont été conservées.

En 1774 y fut adjoint un hameau d'agrément. Le Hameau de Chantilly comportait sept petites maisons rustiques dont cinq ont été conservées : salon, billard, salle à manger, cuisine et moulin. Il servait de lieu de fêtes et de plaisirs estivaux.

Le jardin anglais

Adossé à la route de Chantilly à Vineuil-Saint-Firmin et Creil, le jardin anglais, dessiné par l'architecte Victor Dubois en 1817, incorpore quelques vestiges des aménagements de Le Nôtre (l'île d'Amour, les Fontaines de Beauvais) intégrés sous forme de fabriques. Les allées sinueuses ménagent des vues intéressantes sur le château.

Une seule des fabriques introduites dans le jardin au moment de sa création a subsisté jusqu'à ce jour : le temple de Vénus, récemment restauré par les Monuments Historiques.

60500
CHANTILLY

2001
2004
2006 MDP
2008 EVMe
2010 EVM
2011 EVM
 
 
 
 
 
 
 
 

Château de Chantilly / Musée Condé

Epuisée

60500
CHANTILLY

2011 EVM
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Musée vivant du cheval / Domaine de Chantilly

Epuisée

60500
CHANTILLY

2013
2014
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Château de Chantilly (vue aérienne)

Epuisée

60500
CHANTILLY

2019
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Grandes écuries / Domaine de Chantilly

En vente

60500
CHANTILLY

2019
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Domaine de Chantilly / Château de Chantilly

En vente

     

 

 

Renseignements d'ordre général

Domaine de Chantilly - Boutique
7, rue Connétable
60500 CHANTILLY

Site internet : www.chateaudechantilly.com

Email : marilyn.nonet@fondationdechantilly.org

Ouverture du site
Informations disponibles sur le site internet

Comment s'y rendre

VPC de la (des) médaille(s) au statut en vente

OUI

Chèque à l’ordre de « Domaine de Chantilly »