76000
ROUEN



76 - ROUEN
Cathédrale Notre Dame
Rouen

2003
2004
2005
2007
2010 EVM
2011 EVM
2013
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2016
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Cathédrale Notre Dame / Rouen

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76000
ROUEN



76 - ROUEN
Eglise Sainte Jeanne d'Arc
Rouen

2003
2006 MDP
2007
2008 EVM
2010 EVM
2012
2013
2015
2017
 
 
 
 
 

Eglise Sainte Jeanne d'Arc / Rouen

En vente

La cathédrale de Rouen est le monument le plus prestigieux de la ville. Elle est le siège de l'archidiocèse de Rouen, chef-lieu de la province ecclésiastique de Normandie.

C'est une construction d'architecture gothique dont les premières pierres remontent au haut Moyen Âge. Elle a la particularité, rare en France, de conserver son palais archiépiscopal et les constructions annexes environnantes datant de la même époque. Un de ses éléments les plus remarquables est sa façade occidentale, encadrée de deux tours dissemblables : la tour Saint-Romain et la tour de Beurre (cette dernière, édifiée selon la légende avec l'argent des indulgences de carême, est un véritable chef-d'œuvre du gothique flamboyant). L'étage flamboyant de la tour Nord (tour Saint-Romain) a été détruit en 1944 par un incendie et reconstruit récemment. La façade occidentale inspira, au XIXe siècle de nombreux artistes et, plus particulièrement, Claude Monet.

Comme la plupart des cathédrales normandes, la cathédrale possède, à la croisée du transept, une « tour-lanterne ». La flèche en bois qui la couronnait fut détruite par un incendie en 1822. Elle est à présent surmontée d'une flèche en fonte, construite de 1825 à 1876, qui culmine à 151 mètres de hauteur. C'est la plus haute de France, et c'était le plus haut bâtiment du monde au moment de son achèvement.

La première mention attestée d'un évêque à Rouen remonte à l'an 314. Mais cette date, un an après l'autorisation du culte chrétien dans l'Empire romain, semble trop précoce pour imaginer l'existence d'un édifice religieux. Par contre, quelques dizaine d'années plus tard, un sermon de l'évêque Victrice daté d'environ 395/396 sous-entend la présence d'une cathédrale dans la cité et évoque la construction d'une basilique à proximité. En 1986, les fouilles menées par l'archéologue Jacques Le Maho ont permis de confirmer l'existence de cette dernière église. Elle se trouvait quelques dizaines de mètres au nord de la cathédrale actuelle. Comme beaucoup d'autres villes métropolitaines paléochrétiennes, le groupe épiscopal de Rouen se composait donc d'au moins deux églises :

-      un édifice principal dédié à Notre-Dame, implanté à l'endroit de la cathédrale actuelle,

-      une église martyriale, dédiée peut-être à saint Étienne, (aujourd'hui la cour d'Albane),

-      probablement un baptistère entre les deux.

En 1954, l'archéologue Georges Lanfry ouvrit un sondage au niveau de la dernière travée de la nef afin justement de découvrir l'antique église Notre-Dame. En fait, il mit au jour une crypte plus tardive, de l'époque carolingienne. À la lumière de cette découverte, on suppose que Notre-Dame était en ce temps un édifice bien plus petit qu'aujourd'hui (60 m de long ?).

Au IXe siècle, on procéda à plusieurs réaménagements (palais épiscopal, logement canonial, ajout d'un westwerk à l'église martyriale) mais en 841, l'incendie de Rouen par les Vikings détruisit le groupe cathédral. L'ensemble semble remis en état d'une façon provisoire en attendant le retour de la paix dans la région. Au Xe siècle, Rouen devint la capitale du jeune duché de Normandie. Nécropole des premiers ducs, la cathédrale bénéficia d'importants travaux. Vers 1030, l'archevêque Robert le Danois reconstruisit le chœur en style roman et inséra une crypte en dessous. Grâce à des fouilles archéologiques menées vers 1938-1939, Georges Lanfry a pu dégager le plan oriental de l'église : un déambulatoire faisait le tour du chœur et ouvrait sur trois chapelles absidiales. Un autre archevêque, Maurille (1055-1067), acheva le chantier ainsi que la reconstruction de la nef. Malgré la construction de la cathédrale gothique ensuite, la crypte qui abritait sûrement les reliques de la Vierge, subsiste et peut se visiter.

En somme, on peut déterminer trois états successifs du monument :

-      La basilique primitive : Des fouilles récentes ont montré qu'un premier sanctuaire à double nef a été construit sur le site de la cathédrale actuelle à la fin du IVe siècle. La basilique fut détruite lors des invasions normandes.

-      La cathédrale romane : Les travaux de la cathédrale romane débutèrent vers 1020, sous l'épiscopat de Robert d'Évreux. Le vaisseau central reprenait l'emplacement de la nef sud de la basilique primitive. Il ne reste actuellement qu'une crypte, correspondant aux fondations du chœur de la cathédrale romane.

-      la cathédrale gothique aujourd'hui

La tour nord (tour Saint-Romain) est la partie la plus ancienne de la construction gothique. Son édification débute en 1145. La tour sud, dite « de beurre » (soit parce qu'elle a été financée par les indulgences de carême, soit parce que sa pierre est jaunâtre) n'est construite qu'à partir de 1485. La nef reprend des éléments de la cathédrale romane, détruite par un incendie en 1200. La tour-lanterne est inachevée et sa flèche de pierre ne peut donc être réalisée. En 1540, une flèche en bois, recouverte de plomb, la coiffe. Après son incendie en 1822, une flèche de fonte, accostée de quatre clochetons en cuivre est érigée par étapes tout au long du XIXe siècle (projet de l'architecte Jean-Antoine Alavoine).

Le palais archiépiscopal de style gothique, contemporain de la cathédrale, a vu se tenir le deuxième procès de Jeanne d'Arc.

En 1944, un bombardement de Rouen par les Alliés atteint gravement l'édifice. La nef et la façade du collatéral sud sont éventrées, la tour Saint-Romain est incendiée et un des quatre piliers soutenant la flèche est pratiquement détruit. C'est un miracle que l'ensemble soit resté debout. Les principaux travaux de restauration sont aujourd'hui achevés et la tour Saint-Romain est à nouveau coiffée de son toit d'ardoise.

Lors de la tempête de décembre 1999, l'un des quatre clochetons en cuivre de la flèche dus à Ferdinand Marrou est tombé dans le chœur, défonçant la toiture et abimant des stalles.

L’église sainte Jeanne d’Arc, située au cœur de Rouen et inaugurée en 1979, a été construite avec le cahier des charges suivant :

-      remplacer, comme église paroissiale, l’ancienne église Saint Vincent littéralement explosée pendant la guerre, frappée en son cœur par une bombe,

-      permettre la construction dans son environnement du monument national d’hommage à Jeanne d’Arc,

-      intégrer les vitraux de saint Vincent, mis à l’abri avant la guerre,

-      laisser un espace de marché partiellement couvert,

-      offrir un cadre à la statue de Jeanne d’Arc réalisée par REAL DEL SARTE,

-      s’intégrer dans le cœur historique de Rouen.

Louis ARRETCHE (1905-1991) fut le lauréat du concours et, tournant résolument le dos à un néo-classicisme ou à un style pseudo normand, il usa audacieusement des techniques et du style contemporain pour bâtir l’édifice que nous pouvons contempler aujourd’hui.

Face à 2000 ans de foi et à des vitraux cinq fois centenaires, l’audace de la voûte et la dynamique des formes offre un cadre du XXème siècle à l’expression de la foi des chrétiens d’aujourd’hui.

Cette architecture ne laisse pas indifférent et si certains ont dû prendre du temps avant d’apprécier, d’autres la rejettent d’emblée, la plupart s’enthousiasment.

Dressée à côté de l’ancien pilori, mis à jour à la faveur du chantier de construction, la grande croix du monument national d’hommage à Jeanne d’arc se dresse à proximité de l’entrée de l’église.

Les magnifiques vitraux qui ornent tout le côté nord de l'église datent des années 1520-1530. Ils viennent tous de l'ancienne église Saint Vincent détruite pendant la seconde guerre mondiale, une bombe ayant explosé en son centre. Au début de la guerre, les vitraux avaient été démontés et soigneusement mis à l'abri. Leur remontage dans la nouvelle église est à lui seul un véritable chef d'œuvre de technique et de savoir-faire. La structure en aluminium qui les enchâsse n'a pu être réalisé que sur mesure et à la main au prix de très nombreuses heures de travail. Pour les protéger des intempéries et des agressions, ils sont isolés de l'extérieur par un solide vitrage blindé. Pour assurer leur conservation et éviter l'altération des couleurs au fil du temps, un ingénieux système de ventilation maintient entre le blindage et le vitrail un degré d'humidité et de température en harmonie avec ces paramètres à l'intérieur de l'église.

 

Renseignements d'ordre général

Paroisse Notre Dame de Rouen
3, rue Saint Romain
76000 ROUEN

Site internet : www.cathedrale-rouen.net

Email : paroisse.ndrc@orange.fr

Ouverture du site
Informations disponibles sur le site internet

Comment s'y rendre

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