84 - VAISON-LA-ROMAINE
Office de tourisme


Vaison-la-Romaine (en provençal: Vaison selon la norme classique ou Veisoun selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Vaisonnais. La commune est située sur la partie nord du département, en dessous de l'Enclave des Papes. Environ 35 km d'Orange, 50 km d'Avignon, 10 km des Dentelles de Montmirail et 40 km du Mont Ventoux. La commune fait partie du "pays Voconce".

Le théâtre antique

Le théâtre antique est protégé au titre des monuments historiques depuis 1862. Témoin de la prospérité de la ville antique de Vasio, il est l’un des rares édifices public, aujourd’hui visibles qui composaient l’ensemble monumental de la cité.

Sa construction date très probablement du Ier siècle de notre ère, sous le règne de l’empereur Claude ; sa décoration ayant été enrichie au début du siècle suivant. Conformément aux recommandations préconisées par l’auteur latin Vitruve dans son traité sur l’architecture, le théâtre fut creusé dans le flanc nord de la colline de Puymin qui offrait une masse rocheuse et une pente propices à une telle installation. Néanmoins un énorme travail de taille et de reprise de la roche a été nécessaire pour réhabiliter à la fois des gradins réguliers et l’assise des maçonneries. Restauré au cours du IIIème siècle, le théâtre fut probablement utilisé jusqu’au début du IVème siècle. Les historiens avancent l’hypothèse qu’il fut détruit au début du siècle suivant, au moment du décret d’Honorius (en 407) qui ordonnait dans toutes les provinces de renverser, de briser ou d’enfouir les statues des divinités païennes. C’est peut-être dans ce contexte que l’on jeta dans les parties les plus profondes du théâtre, les effigies des empereurs et des autres divinités qui ornaient le mur de scène. C’est également à partir de cette même époque que l’on commença à utiliser les grandes assises du monument soit comme sarcophages, soit comme matériaux de construction. Le travail de destruction et d’oubli fut si complet qu’au début de la Renaissance il ne restait du monument, que deux arceaux, signalés à diverses reprises par les savants et les voyageurs. Il faut attendre le XIXème siècle et la mise en place au niveau national d’une structure visant à inventorier les monuments de France pour que le théâtre suscite à nouveau un intérêt.

C’est ainsi que dans le cadre des recherches menées sur les monuments antiques du Vaucluse, en 1821, le dessinateur Chaix identifie le théâtre. Les premiers travaux de dégagement furent entrepris à partir de 1838 par la Commission des Monuments historiques. Ils furent suivis par de nouvelles recherches très dévastatrices pour le site, mais qui permirent aussi d’importantes découvertes.

 

En 1903, un nouveau projet allait mettre à mal l’intégrité des vestiges. La ligne de chemin de fer reliant les villes d’Orange et de Buis-les-Baronnies devait passer à proximité immédiate de l’angle nord-est du mur de scène. Les ruines apparentes du théâtre furent protégées, cependant toutes les traces des constructions antiques qui se déployaient au nord de l’édifice furent totalement détruites.

L’arrivée du chanoine Joseph Sautel allait être à l’origine de la redécouverte archéologique de l’édifice antique. Jeune prêtre, nommé professeur d’histoire et de géographie à Avignon, il découvrit les ruines de l’antique cité, qui allait très vite le passionner, et entama les premières fouilles sur le site du théâtre en 1907, jusqu’en 1926, avec le soutien de Paul Buffaven, alors maire de la ville, et avec l’aide financière de Maurice Burrus. Peu après, s’appuyant sur les résultats des fouilles du Chanoine Sautel, Jules Formigé, architecte en chef des Monuments Historiques, entreprend la reconstruction du théâtre qui s’achèvera en 1936 pour livrer aux visiteurs une proposition de restitution.

 

Le pont

Composé d’une seule arche de 17 mètres et 9 mètres de large, il est ancré dans la roche au niveau d’un rétrécissement de l’Ouvèze. Sa construction remonte à la fin du Ier siècle et malgré quelques restaurations, il reste un lien indestructible entre la cité médiévale et la ville contemporaine. D’énormes blocs de pierre calcaire provenant des carrières de Beaumont-du-Ventoux ont été soigneusement taillés et assemblés à joints vifs pour constituer l’arche. Jusqu’à la construction d’une passerelle un peu plus bas au milieu du XIXe siècle, il était le seul passage possible entre la Haute-Ville et le reste de la vallée. Il a résisté vaillamment à une première crue en 1616 et à la violence des flots lors de la crue de 1992. Aujourd’hui, les plaies se sont refermées et les rives ont été réaménagées en espace de promenade, tout le long de la ville jusqu’à une bambouseraie et le jardin des Neufs Demoiselles. De nombreux badauds viennent encore comme en pèlerinage contempler cette curiosité… Depuis cette catastrophe, l’Ouvèze, qui n’est qu’un mince filet d’eau en été et qu’on avait oubliée, refait partie de la cité.

Le musée

Le musée Théo Desplans, situé sur le site gallo-romain de Puymin, a été construit entre 1972 et 1974. Il expose au public les objets livrés par les fouilles archéologiques. Des travaux ont été entrepris en 1998 afin d'agrandir et de rénover entièrement le bâtiment existant. Le nouveau parcours muséographique, à la fois chronologique et thématique, permet aux visiteurs de mieux comprendre les lieux et de replacer dans leur contexte les objets usuels, votifs ou funéraires. Dans la salle d'audiovisuel, des vidéos commentent en continu les vestiges archéologiques. C'est un musée à l'architecture moderne et aux moyens novateurs, pour que chacun découvre les richesses archéologiques de Vaison-La-Romaine.

Préhistoire et Protohistoire

Ce premier espace met en place les lieux et les peuplements avant la romanisation, car l'entité Vasio existait bien avant l'arrivée des romains. Il donne un bref aperçu de la préhistoire (jarre chalcolithique, maillet …).

Une carte des sites préhistoriques sur la commune de Vaison a été établie à partir de trouvailles souvent fortuites, et d'opérations de prospection. La protohistoire est évoquée à travers le moulage d'un foyer domestique de plein air, découvert sur la rive gauche de l'Ouvèze. Plusieurs stèles en grès du VIème siècle avant J-C, funéraires ou votives, sont présentées. Cette introduction permet de comprendre le développement de la ville gallo-romaine et de savoir comment la population voconce est passée de l'oppidum à la vallée.

Ville gallo-romaine

Le dégagement de 15 hectares de vestiges depuis le début du siècle et les observations réalisées au cours des travaux d'urbanisme, ont apporté de précieuses informations sur la ville antique. A son apogée (fin Ier - IIème siècle après J-C), elle couvrait 60 à 75 hectares. Le centre-ville s'étendait sur la rive droite de l'Ouvèze, qui était endiguée dans sa traversée urbaine et bordée de constructions. Tous les grands axes ne sont pas visibles en surface mais leur parcours est indiqué par l'importance de leurs égouts. L'essentiel de Vasio demeure enfoui sous l'agglomération actuelle, seuls des quartiers résidentiels, commerciaux et artisanaux ont été fouillés. Quelques monuments publics complètent notre connaissance de la ville. Une maquette présente le système de construction de l'endiguement de la rivière, étudié en 1993 et 1996. Plusieurs pieux en chêne restaurés, sur lesquels reposait la fondation en pierre, sont exposés.

Monuments publics

Cette partie présente des inscriptions d'hommes publics, ainsi que des éléments d'architecture de grands édifices, tels que des chapiteaux corinthiens. Tout un espace est consacré aux monuments des eaux : aqueducs, thermes publics, balnéaires. Des tuyaux en plomb qui distribuaient l'eau depuis l'aqueduc sont exposés, ainsi que des caissons à répartition d'eau ou chauffe-eau. Une vitrine présente plusieurs objets provenant des thermes (brique, lampe à huile, bille …).

Théâtre

Une maquette, ainsi que des photographies, présentent le théâtre antique avant et après sa restauration de 1930-34. Les statues impériales en marbre, qui ornaient autrefois le mur de scène, constituent un ensemble d'une grande richesse, tant au niveau historique qu'artistique. Claude (empereur de 41 à 54) est représenté dans l'attitude de l'orateur, la tête ceinte d'une couronne de feuilles de chêne. Domitien (empereur de 81 à 96) est représenté avec une armure cuirassée. Hadrien (empereur de 117 à 138), accompagné de son épouse Sabine en matrone de l'aristocratie romaine, est nu (à l'exception du manteau couvrant son épaule), à la manière hellénistique. D'autres sculptures en marbre, comme une tête d'Ariane, complètent cette collection provenant du décor du théâtre.

Commerce et Artisanat

Cet espace présente les témoins des activités artisanales gallo-romaines, connues en particulier par les fouilles du quartier des Boutiques à Puymin. Une inscription mentionne le regroupement en corporations d'artisans, commerçants et travailleurs. Bourreliers et cordonniers transformaient le cuir, les tisserands, la laine, et les tabletiers l'os et la corne. Une vitrine expose des pesons utilisés pour le tissage et des objets en os. Une autre présente des outils : serpe, marteau, pioche… Des pièces de monnaie et des amphores témoignent de la vigueur des échanges commerciaux à cette époque.

Religion

La religion gallo-romaine se caractérise par une osmose entre le fond indigène et les cultes romains voire orientaux. Dans le monde rural de Vasio, les cultes liés à la fécondité, à la terre et aux hommes étaient essentiels, comme en témoignent des inscriptions à des divinités secondaires dans le panthéon classique.

Les voconces adoraient Mercure, Sylvain ou Vulcain… Plusieurs autels sont dédiés aux déesses mères. De petits autels, dégagés dans des habitations, illustrent la pratique d'un culte domestique.

L'une des œuvres les plus célèbres du musée de Vaison est une tête d'Apollon en marbre, du IIème siècle. Il s'agit de la réplique romaine d'un original grec de style classique.

Funéraire.

Cette partie du musée est consacrée aux pratiques funéraires : localisation des zones sépulcrales, rites de l'inhumation ou de l'incinération. Elle présente des stèles funéraires. Des objets usuels retrouvés dans les tombes témoignent des pratiques funéraires : fioles à parfum, lampes à huile, miroir…

Maison gallo-romaine

Ce thème est le plus représentatif à Vasio puisque la majorité des vestiges concerne l'habitat privé. Une partie est consacrée à la cuisine, avec la reconstitution d'un foyer et une vitrine présentant de la vaisselle en terre cuite et en verre. Deux maquettes de la maison au dauphin mettent en évidence l'évolution de l'habitat entre le Ier siècle avant J-C et le IIème siècle après J-C. Une reconstitution partielle d'une toiture antique informe le visiteur sur la physionomie architecturale des habitations. Des éléments de décor intérieur, de mobilier, ainsi que des objets usuels (bijoux, armes, jetons de jeux, miroirs) témoignent de la vie quotidienne.

Des peintures murales du IIIème style pompéien et une mosaïque de 33 m2 provenant de la villa du Paon complètent l'ensemble.

 

84110
VAISON-LA-ROMAINE

2002
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Musée de Vaison-la-Romaine / Vaucluse

Epuisée

84110
VAISON-LA-ROMAINE

2007
2008 EVM
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Vaison la Romaine (le pont et le théâtre antique)

Epuisée

84110
VAISON-LA-ROMAINE

2013
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Mont Ventoux / Vaison-la-Romaine

Epuisée

84110
VAISON-LA-ROMAINE

2017
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Mont Ventoux / Provence / Côte du Rhone Villages

En vente

       

 

 

Renseignements d'ordre général

Office de tourisme
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84110 VAISON-LA-ROMAINE

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